Face à la crise du logement abordable à Montréal, la population en situation d’itinérance, incluant de nombreuses personnes consommatrices d’alcool ou de drogues, ne cesse de croître. Cependant, les ressources d’aide, souvent inadaptées à leurs besoins spécifiques et soumises à des règles de sobriété, les excluent fréquemment, ce qui peut aggraver leurs traumatismes.
Cette recherche explore les besoins de ces personnes pour sortir de l’itinérance, identifie les limites des services actuels et propose des ajustements en s'appuyant sur une approche de soins informée par les traumatismes. Les témoignages montrent que, malgré des pratiques prometteuses recommandées par des personnes ayant une expérience de l’itinérance, les organismes tardent à modifier leurs programmes pour mieux répondre à cette réalité.